Avec l’hiver qui arrive, la luminothérapie et les appareils de cure de lumière reviennent sur le devant de la scène. Cette thérapie pas si récente mais vraiment connue que depuis peu se trouve aujourd’hui en phase de grande démocratisation.
Un peu partout on voit fleurir les nouveaux appareils et beaucoup de marques se lancent sur ce marché afin de répondre à la demande croissante de la part des consommateurs. On peut dire à ce jour qu’en France, presque tout le monde a déjà entendu parler de luminothérapie. Cependant, nombreux encore sont ceux qui la méconnaissent, ignorent en quoi elle consiste et surtout à quoi elle sert concrètement.
Dans le but de combler cette lacune, faisons un petit point sur la luminothérapie. Sur quels fondements ce protocole de soin repose-t-il ? Comment se met-t-il en place ? Que permet-il de traiter ? Autant de sujets qui méritent d’être tirés au clair.
Le but des cures de lumière
Les cures de luminothérapie sont pratiquées depuis le siècle dernier et servent principalement à resynchroniser l’horloge interne de l’organisme avec l’environnement extérieur.
Il faut savoir que nous possédons tous une sorte d’horloge biologique interne qui orchestre nos différentes fonctions physiologiques selon un calendrier précis. C’est grâce à ce système que nous trouvons le sommeil le soir et que nous nous réveillons le matin à des heures qui sont toujours à peu près les mêmes.
C’est également notre horloge interne qui va déterminer les heures ou l’individu va ressentir la sensation de faim et c’est encore grâce à elle que notre température corporelle va être régulée tout au long de la journée et de la nuit.
En outre, c’est grâce à l’horloge interne que les individus parviennent à évoluer en adéquation avec leur environnement naturel : être énergique et éveillé le jour, somnolant le soir venu et endormis la nuit tombée.
Comment pratique-t-on la luminothérapie ?
Puisque l’horloge interne parvient à se synchroniser sur le cycle naturel grâce à la lumière naturelle que va percevoir l’organisme, la luminothérapie va consister à exposer le sujet à une source lumineuse dont le rayonnement va être assez puissant pour imiter l’action des rayons du soleil (mais sans les UV !).
Pour ce faire, l’individu va s’exposer à la lumière diffusée par une lampe de luminothérapie pendant une durée d’environ 30 minutes, le matin et de préférence tous les jours. A ce propos, pour trouver un modèle qui peut vous convenir, consultez ce site.
Les cures peuvent avoir lieu dans des instituts spécialisés ou bien à domicile puisqu’aujourd’hui il est très facile et pas particulièrement couteux de se procurer une lampe de luminothérapie de qualité conçue pour un usage domestique.
Que soigne la luminothérapie ?
Les cures de luminothérapie permettent de traiter toutes les conséquences néfastes pour l’organisme qui sont induites par une perturbation des rythmes biologiques. On peut par exemple l’utiliser pour parer les effets d’un décalage horaire brutal ou pour rester en forme malgré un travail en horaires décalées.
Mais la grande spécialité de la luminothérapie tient dans le traitement d’une forme de dépression peu connue et pourtant très répandue : la dépression saisonnière.
Son nom tient au fait qu’elle apparait dans l’immense majorité des cas en hiver et qu’elle est consécutive à la baisse du niveau d’ensoleillement qui a trait à cette période de l’année. Les individus, souffrant d’une sous-exposition à la lumière du soleil peuvent se mettre à générer un certain nombre de symptômes. Troubles du sommeil, surconsommation de glucides entrainant une prise de poids, dégradation de la condition physique et des facultés cognitives, état de détresse psychologique avec parfois même des pensées suicidaires.
Cela est dû à la dérégulation de l’organisme induite par une mauvaise synchronisation de l’horloge interne. Enfin, des études datant de 2019 tendent à démontrer que la pratique de la luminothérapie pourrait également traiter efficacement des formes de dépressions plus « classiques » d’intensité modérée à sévère au point même de pouvoir remplacer les antidépresseurs dans certains cas.