La sexualité occupe une place de choix dans la liste des pratiques essentielles à l’épanouissement et au bonheur d’un couple. Si certains n’y accordent pas assez d’intérêt et trouvent largement suffisant quelques instants passés dans les bras de leurs conjoints (es), d’autre part contre s’y investissent à fond. Il va sans dire que la façon de procéder varie le plus souvent selon les couples. Il y a une question qui subsiste tout de même : avec quelle fréquence un couple « normal » doit-il idéalement faire l’amour ? Éléments de réponse.
200 fois l'année
De nombreux rapports d’études prônent une fréquence annuelle de 200 ébats. En dehors de l'orgasme qui en résulte, ceci pourrait faire bénéficier au couple, d’un prolongement de 6 ans sur l’espérance de vie.
Cela est dû aux effets génésiques de l'acte sexuel sur l’organisme, le rythme cardiaque et même sur l’esprit. Il est donc bien normal de se sentir bien et de bonne humeur après un bon rapport sexuel.
Une moyenne de 9 fois par mois
Chaque couple a bien évidemment sa manière de vivre son intimité. Là où d’autres ne jurent que par une intensité soutenue, certains, beaucoup plus doux, penchent plutôt pour une fréquence raisonnée. Malgré ce fait, il est tout à fait judicieux d’apporter un avis réfléchi à la question. Ainsi, la science ne s’est pas ménagée et des tendances ont déjà été dégagées.
Des résultats de récentes recherches sur la question évoquent le chiffre 9 de façon mensuel. À raison de 2 à 3 fois en moyenne par semaine, ce chiffre se prête beaucoup plus à la réalité. En effet, faire l’amour 9 fois le mois revient non seulement à un rythme optimal pour le couple, mais est également bénéfique pour la santé des conjoints.
L’étude menée à cet effet, démontre une relation plus qu’évidente entre la sécrétion des hormones du plaisir et la prévention de certains cancers. Il présente également un avantage sur l’espérance de vie, qui s’allonge proportionnellement à ce chiffre. Une fréquence de 3 rapports sexuels en moyenne par semaine garantirait donc de vivre beaucoup plus longtemps. Aussi, une telle pratique serait-elle en mesure d’évincer les risques de cancer, notamment ceux du sein et de la prostate.
Par ailleurs, cette fréquence idéale de rapport sexuel, bien qu’elle ait de quoi faire l’unanimité, ne satisfait pas forcément tout le monde. Si chez certains couples, les diverses obligations et contraintes de temps ne se prêtent pas à la situation, il est tout à fait compréhensible que ce principe ne soit respecté.
Toutes les deux semaines
Un célèbre sexologue conseille aux couples particuliers un minimum d’un rapport sexuel toutes les deux semaines. Ceci, afin d’éviter de tomber dans une ‟atonie conjugale” qui pourrait nuire au bien-être du tandem.
Toutefois, chaque couple a son équilibre sexuel et il serait fâcheux de tomber dans des biais de compétitivité ou de recherche de performance à tout prix. L’idéal serait de discuter au préalable de cela avec son conjoint à cœur ouvert pour de façon mutuelle, dégager une routine sexuelle adaptée. Cela est une alternative plus saine plutôt que de prendre pour référence des études qui pourraient ne pas être représentatives.
En outre, des recherches comparatives effectuées par rapport à l’activité sexuelle des adultes au début des années 60, révèlent une diminution du nombre d’ébats tenu par les couples à cette ère contemporaine. L’explication de ce fait réside dans la perte de l’intérêt sexuel chez ces derniers, ainsi que l’augmentation en flèche du nombre de célibataire. Vu ces tendances, il serait prétentieux de dégager un nombre référence de rapports sexuels pour les couples.
Enfin, que ce soit dans l’optique de santé ou pour entretenir la flamme de son couple, les rapports intimes devraient être fréquents.